Bonjour à tous, ma question est......Qu'en est-il des enfants qui souffrent de malnutrition aiguë sévère, qui tardent à répondre au traitement et dont la valeur PB augmente lentement au cours du traitement ?
Le PB change de la même manière que le poids corporel. Ainsi, ces enfants dont le PB change lentement ne prennent pas non plus de poids. Ces enfants ont probablement besoin d’une évaluation pour des conditions comorbides, telles que des infections chroniques (VIH et tuberculose).
Répondu:
il y a 11 moisLe gain de poids est souvent influencé par les maladies sous-jacentes telle que le VIH, TB, rougeole...
Un enfant dont la durée de séjour dépasse la normale dans le programme doit nécessairement être évacué dans un centre de référence pour des analyses approfondies.
Répondu:
il y a 10 moisIl est vrai que la prise de poids peut être influencée par divers facteurs, notamment des maladies sous-jacentes comme le VIH, la tuberculose et la rougeole. Cependant, il est important d’être prudent avant de faire des généralisations et de comprendre que chaque cas est unique et nécessite une évaluation individualisée.
Bien que la prise de poids puisse être un symptôme de certaines maladies, elle peut également être liée à d’autres facteurs tels que la nutrition, la génétique et le stade de développement. Par exemple, un enfant connaissant une prise de poids rapide sans autres symptômes préoccupants pourrait simplement subir une poussée de croissance saine.
De même, même si un enfant dépassant la durée normale de séjour dans un programme peut être préoccupant, l'évacuation vers un centre de référence ne devrait pas être une réponse automatique. Plusieurs facteurs doivent être pris en compte avant de prendre une telle décision, notamment :
- Les raisons spécifiques du séjour prolongé : est-ce dû à des problèmes de santé, à un manque de progrès dans le programme ou à des facteurs sociaux/émotionnels ?
- La gravité de tout problème de santé suspecté : quels sont les symptômes spécifiques de l'enfant et a-t-il fait l'objet d'évaluations préliminaires ?
- La disponibilité et capacités du centre de référence : peuvent-ils prodiguer des soins spécialisés qui ne sont pas disponibles dans le programme actuel ?
- Les risques et avantages potentiels de l'évacuation : le transport et le changement d'environnement seraient-ils plus nocifs que le maintien dans le programme actuel ?
Plutôt qu’une évacuation directe, une approche plus nuancée est souvent préférable. Cela peut impliquer :
- Une évaluation approfondie par un professionnel de santé qualifié : cela peut impliquer des examens physiques, des tests de diagnostic et des consultations avec des spécialistes pour identifier toute cause médicale sous-jacente à la prise de poids ou au séjour prolongé.
- Traiter tout problème de santé identifié : les plans de traitement doivent être adaptés à l’affection spécifique diagnostiquée.
- Explorer des solutions alternatives au sein du programme : le programme peut-il adapter son approche pour mieux répondre aux besoins de l'enfant et faciliter sa progression.
- Surveillance et communication continues : il est essentiel de surveiller régulièrement les progrès de l'enfant et de communiquer ouvertement avec les soignants et les professionnels de la santé pour éclairer les décisions ultérieures.
N'oubliez pas que l'évacuation vers un centre de référence doit être un dernier recours soigneusement étudié, entrepris uniquement lorsqu'il s'agit manifestement de la meilleure solution pour le bien-être de l'enfant.
Kemal J. Tunne
Coordinateur de nutrition d’urgence.
Répondu:
il y a 10 moisPlusieurs facteurs expliquent cette situation dans le cadre de la prise en charge :
- la qualité de la prise en charge médicale à savoir le traitement systématique qui doit être correctement fait en début d'admission et le traitement spécifique suivant les pathologies associées. Certaines situations médicales nécessitent même que le patient soit interné et traité
- le traitement nutritionnel qui doit être bien adapté au patient et correctement pris. Pour cela des visites à domicile peuvent s'avérer nécessaires pour non seulement s'assurer de la prise correcte et complète des rations nutritionnelles, mais également pour l'ambiance psychosociale propice à l'épanouissement du patient
- l'observance au traitement médical et nutritionnel est capital dans la prise en charge et il faut y veiller
NB : il est par ailleurs relevé, selon certaines études, qu'au début de la prise en charge des cas souffrant de MAS, il y a une augmentation importante du poids et du PB, puis progressivement cette augmentation devient moins importante. Les besoins nutritionnels ont été suffisamment couverts et tendent à se stabiliser d'où la lenteur dans l'augmentation des paramètres.
Répondu:
il y a 10 mois