Le schéma que vous décrivez peut certainement se produire sans qu’il y ait de raison pour que l’enfant soit hospitalisé. L'enfant peut avoir développé le paludisme, la diarrhée ou une autre maladie infectieuse. La mère signale-t-elle de la fièvre, de la toux ou de la diarrhée ? Quand vous voyez l'enfant, est-il capable de manger ? Si la prise de poids a augmenté au cours des 2 premières semaines, mais < 50 g par semaine, cela pourrait alors indiquer une absence de réelle amélioration, mais pas de détérioration. Aucun changement de l'état après 4 semaines doit être étudié par un clinicien, mais peut ne pas nécessiter d'hospitalisation.

Oui, si le poids d'un enfant s'améliore lors des première et deuxième visites dans un programme thérapeutique ambulatoire (CTCE/MAS) mais revient ensuite au même poids ou à un poids inférieur à celui d'admission lors de la troisième visite, cela est considéré comme un échec primaire du traitement thérapeutique et nécessite un transfert vers un centre d'alimentation thérapeutique.

En effet, cela indique que l'enfant ne répond pas bien au traitement fourni dans le CTCE/MAS. Les centres de nutrition thérapeuthique fournissent des soins et un soutien plus intensifs, tels qu'une surveillance plus étroite, des aliments plus riches en calories et une alimentation par sonde nasogastrique si nécessaire.

Voici les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la prise en charge de l’échec primaire du traitement thérapeutique :

Transférez l'enfant dans un centre d'alimentation thérapeuthique.
Identifiez et corrigez la cause sous-jacente de la panne. Cela peut impliquer des choses comme traiter les infections, fournir un soutien psychosocial ou ajuster le plan alimentaire de l'enfant.
Continuez à suivre de près les progrès de l’enfant.
Une fois que l’enfant s’est stabilisé et prend du poids de manière constante, il peut être transféré à nouveau à le CTCE/MAS pour des soins de suivi.
Il est important de noter que tous les cas d’échec primaire du traitement thérapeutique ne nécessitent pas un transfert vers un centre d'alimentation thérapeuthique. Dans certains cas, l'état de l'enfant peut être amélioré en apportant des ajustements à son plan de traitement, comme en augmentant la fréquence des repas ou en prodiguant des soins plus spécialisés. Cependant, il est important de consulter un professionnel de la santé afin de déterminer la meilleure marche à suivre pour chaque enfant.

Bonjour à tous,

Dans notre contexte les cas de malnutrition aigüe lymphoblastique moderés sont pris en charge en ambulatoire. Pour répondre à la question de non réponse ou d'échec du traitement, plusieurs facteurs que nous pouvons regrouper en trois, peuvent être liés à la non réponse. Il s'agit des :

- facteurs liés au Centre de prise en charge ( rupture d'intrant thérapeutique, médicament pour le traitement systématique, agent mal formé pour sur la PEC de la malnutrition....,

- facteurs liés à la communauté ( partage de la ration de l'enfant, manque d'hygiène,....)

- facteurs lié à l'enfant ( pathologies sous jacentes .....)

A cela s'ajoutent les erreurs d'admission d'où la nécessité du test de l'appétit pour  tous les patients, en particulier les MAS.

Je vous conseille d'investiguer tout ces paramettres avant de déclarer une non réponse.

Cordialement