Bonjour, je peux recommander une bonne revue qui aborde la question du fer, y compris les interactions nutriments-nutriments, qui se trouve ici . En résumé, nous devons probablement être plus préoccupés lorsque nous pensons au calcium provenant de suppléments (doses élevées) plutôt qu'aux concentrations naturelles dans les sources alimentaires. Bien que le calcium provenant des aliments et des boissons inhibe en théorie l'absorption du fer (bien que les mécanismes ne soient pas encore clairs), les preuves sont très mitigées. Certaines études ont tenté de séparer les sources de fer et de calcium des aliments à consommer à différents moments de la journée, mais cela n'a rien semblé faire (c'est-à-dire que l'absorption du fer est restée la même, que les aliments soient consommés ensemble ou séparément).

Ce qui semble être une solution plus fondée sur des preuves consiste à inclure une source de vitamine C avec le repas si possible, car cela surmontera les petits effets de l'inhibition de l'absorption du fer causée par le calcium. Ainsi, là où les ressources le permettent, des jus de fruits frais, des légumes à feuilles vertes, etc.... ces sources alimentaires de vitamine C aideront le fer d'origine végétale à être absorbé malgré la présence de calcium dans le repas.

Je pense que nous devons également faire attention à la quantité d'informations que nous espérons pouvoir être absorbées par les mères - s'il est plus facile de préparer la bouillie avec du lait (et si l'enfant préfère - une autre considération clé !) alors je dirais que la preuve n'est pas assez forte pour insister d'avoir le lait à un autre moment.

En résumé, la littérature est très mitigée sur cette question (voir une autre revue récente ici ). Dans les régions où l'anémie ferriprive est élevée, nous pourrions peut-être envisager d'autres stratégies pour améliorer l'apport en fer.

@ Philip James, Merci pour la réponse et les articles informatifs.