Nous avons récemment mené une enquête SENS dans trois camps de réfugiés sud-soudanais à Darfour Est. Alors, nous avons été choqués par les résultat global élevé de retard de croissance, variant de 42,3% à 50,5% dans les camps examinés, dépassant le seuil critique revêtant de l'importance pour la santé publique, fixé par l'OMS à > 40%.
Etant donné que les Sud-Soudanais sont considérés parmi les personnes les plus grandes au monde, existe-t-il d'autres conclusions similaires concernant la prévalence élevée du retard de croissance observée au Sud-Soudan ou dans les pays voisins accueillant des réfugiés du Sud-Soudan?
Le retard de croissance peut devenir cyclique; les femmes qui souffrent d'un retard de croissance dû à la malnutrition chronique sont plus susceptibles d'avoir des enfants qui seront retardés, «créant ainsi un cycle de pauvreté intergénérationnel et un capital humain réduit qu'il est difficile d'interrompre». Quels conseils donneriez-vous aux organismes d'aide humanitaire soutenant les réfugiés sud-soudanais en plein conflit, afin de réduire les impacts à long terme de la malnutrition.