Bonjour Charulatha,

Le Kenya possède un réseau universitaire et de recherche. Le réseau dispose d'un mandat, d'un secrétariat, d'un comité directeur et d'un plan de travail annuel, ce qui facilite son architecture. Pour plus de détails, y compris les contacts des organisateurs du réseau : http://academiaresearchnetwork.co.ke

Cher Charulatha,
Du point de vue de l'Afrique de l'Ouest, et sur la base des pays avec lesquels j'ai un rapport direct, il existe un réseau universitaire SUN au Burkina Faso, au Niger, au Nigéria, au Tchad, en République démocratique du Congo. Le Mali et le Sénégal sont en train d'en établir un chacun. Pour le réseau parlementaire, il existe au Tchad, au Burkina Faso et au Sénégal.

Cher Charulatha,
En Afrique de l'Ouest, le Ghana dispose également d'une plate-forme académique SUN dynamique. Vous pouvez trouver des informations professionnelles et comment contacter leur coordonnateur, Amos Laar - http://www.ug.edu.gh/pfrh/staff/dr-amos-laar

Je vais contacter des collègues pour identifier les réseaux universitaires dans votre région.

Cher Dr. Texeira,

Merci beaucoup pour l'information. Nous sommes en train d'envisager la façon dont nous allons pouvoir mettre en place le réseau universitaire SUN Academic Network pour notre pays. Compte tenues des ressources limitées, nous devons également savoir comment les autres pays qui ont de tels réseaux en bénéficient. Surtout, quelle en est la valeur ajoutée en tenant compte du coût de la mise en place et du maintien du réseau.
Merci pour vos suggestions.
Sansan Myint

Cher Charulatha,

SUNAR Pak (SUN Academia and Research Network Pakistan) a été créé au Pakistan le 30 mai. Actuellement, nous avons 45 membres dans tout le pays.

Le conseil général a sélectionné 18 membres de la CE comprenant des membres de toutes les unités fédératives et différents domaines thématiques ont été formés tandis qu'un comité de surveillance composé de 5 membres soutient également la CE pour s'assurer que le réseau remplisse ses fonctions selon les principes du SUN Movement et les lois et politiques nationales.
Voici une brève description des activités SUNAR :

1. Renforcement des capacités
Sur la base de l'évaluation des besoins en formation, le Secrétariat a planifié 5 ateliers de formation de jeunes chercheurs sur des méthodologies de recherche qualitative et quantitative et la rédaction scientifique. Les ressources en personnes sélectionnées pour les formations ont été identifiées et les formations sont prévues en août et sept.

2. Subventions de recherche innovante
Un appel à propositions sera annoncé au mois d'avril pour répondre aux demandes de subventions de recherche des jeunes chercheurs / et chercheurs d'organisations membres de SUNAR. Des subventions de recherche innovante seront attribuées aux 4 candidats retenus.

3. Collaboration avec les universités australiennes
SUNAR Pak invitera les universités australiennes / Institutions de recherche à explorer des opportunités de collaboration dans le domaine de la recherche et de l'enseignement de la nutrition. À cet égard, un EOI sera invité au mois d'octobre 2017.

4. Conférence annuelle de recherche
Une conférence annuelle de recherche sera organisée au mois de décembre pour diffuser les résultats des recherches menées par les membres de SUNAR Pak. Les études de recherche seront également archivées sur un portail Web facilitant l'accès aux décideurs et aux chercheurs.

Cordialement,
Danish

Merci Danish pour votre réponse détaillée. Pouvez-vous nous parler un peu de la façon dont SUNAR est financé au Pakistan et quels sont ses liens avec la SUN Civil Alliance au Pakistan ?

Meilleures saluations,
Charulatha

Le Tchad a adhéré au mouvement SUN en 2013. Depuis cette date le Tchad a mis en place quasiment tous les réseaux du mouvement SUN, parmi lesquels le réseaux des scientifiques pour le SUN. Ce réseau est assez dynamique et a pu fédéré plusieurs acteurs et institutions scientifiques du domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Tchad.
Le réseau des scientifiques pour le mouvement SUN du Tchad a été initié à la suite de la mise en place de la plateforme multi-acteurs en 2014. Les scientifiques qui travaillaient alors en rangs dispersés ont été sollicités pour prendre part à l’élaboration de la politique nationale de la nutrition. Après la validation de la politique nationale de nutrition, les scientifiques ont également été sollicités pour l’organisation du premier forum national de la nutrition au Tchad. Le comité d’organisation de ce forum, composé de plusieurs acteurs du domaine de la nutrition, a été érigé plus tard en réseau des scientifiques pour le SUN au Tchad.
Le réseau scientifique ainsi mis en place a élaboré un plan d’action pour organiser et planifier ses activités. Ce plan d’action consacre notamment :
- La technologie alimentaire
- Nutrition et santé
- Sécurité sanitaire des aliments
Le réseau des scientifiques pour le mouvement SUN au Tchad entend donc apporter sa contribution à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers la recherche sur les aliments à haute valeurs nutritives, les enquêtes nutritionnelles, l’appui à la prise en charge de la malnutrition, les maladies d’origine alimentaires et nutritionnelles, etc.
Les scientifiques étant membres de la plateforme multisectorielle, les rencontres régulières de la plateforme assurent la coordination et l’alignement des objectifs des scientifiques avec les objectifs globaux du gouvernement.
La mise en place du réseau des scientifiques pour le SUN a permis de mieux organiser et coordonner les travaux de recherche sur la nutrition non seulement entre les chercheurs eux-mêmes, mais aussi entre les chercheurs et les autres acteurs de la nutrition.
Le réseau des scientifiques fait face à plusieurs difficultés depuis sa création entre autres les difficultés de financement, notamment pour le fonctionnement du réseau qui fonctionne pour le moment sur la base du volontariat, mais aussi pour financer la recherche, les visites d’échanges, les journées d’informations et les conférences scientifiques. L’Etat a bien créé un fond de financement de la recherche à travers le centre national d’appui à la recherche pour le développement. Ce fond n’est cependant pas spécifique à la nutrition, mais est destiné à promouvoir la formation de jeunes chercheurs dans divers domaines du développement.

Le Bangladesh a un réseau académique, mais qui n'est pas très dynamique. Le réseau universitaire au Bangladesh a été hébergé par l'Institut de la nutrition et des sciences de l'alimentation (INFS) (Institute of Nutrition and Food Science) de l'Université de Dhaka, qui est une organisation autonome.