We recently had a discussion with colleagues as to whether prevalence rates of malnutrition obtained through a 30 by 30 cluster sampling methodology survey can be compared with those of a SMART survey carried out in the same location, same season . We did not reach a conclusion because of the strong arguement by some members that both methods, although employing a cluster approach to some degree, are not comparable; other members of the group thought the results could be compared. Which is which. Thanks for responding.


Description
Au centre du Tchad, le Batha est une région agropastorale, qui compte 670 151 habitants en 2018, soit 4,6% de la population nationale et la taille moyenne d’un ménage est de 6 personnes. Elle représente 6,91% du territoire national, et est composée de 3 départements : le Batha Ouest (Ati), le Batha Est (Oum Hadjer) et le Fitri (Yao). Le Batha est l’une des 5 régions où la dépense moyenne annuelle d’un ménage est la plus basse (1 187 104 FCFA)[1]. Il fait partie des 10 régions ayant un taux d’alphabétisation le plus bas : 27% pour les hommes, 8% pour les femmes et une moyenne totale de 16%. Il fait partie des 6 régions où le temps moyen pour atteinte le centre de santé le plus proche est le plus élevé (114 minutes).

Selon les résultats de l’enquête SMART de septembre 2017, la prévalence de la malnutrition aigüe globale (MAG), sur le plan national, est estimée à 13,9%, ce qui représente une situation sérieuse, légèrement en-dessous du seuil critique fixé par l’OMS. En 2018, les taux de malnutrition se situent à 15% et 2% pour la malnutrition aigüe globale (MAG) et sévère (MAS) respectivement, avec certaines régions présentant des taux trois fois supérieurs aux normes de l’OMS.

Le Batha fait partie des 15 régions qui ont franchi le seuil d’urgence de 2% de la malnutrition aigüe sévère : Ennedi Ouest (6,8%), Salamat (6,3%), Ennedi Est (5,7%), N’Djamena (4,9%), Wadi Fira (4,8%), Barh El Ghazel (4,7%), Sila (4,5%), Tandjilé (4,2%), Batha (4,1%), Kanem (4,1%), Hadjer Lamis (3,4%), Lac (3,4%), Borkou (3,0%), Guéra (2,7%) et Ouaddaï (2,5%)[2].

Sur le plan nutritionnel, les enquêtes SMART réalisées de 2012 à 2017 révèlent que le Batha a été à plusieurs reprises la région de la bande sahélienne du Tchad dont le taux de malnutrition aigüe global est le plus élevé. La région du Batha est considérée comme l’une des régions les plus touchées avec un taux de prévalence de malnutrition aigüe globale de 22,1% en 2017 contre 16,6% en 2016.

Depuis 2010, la CRF/CRT en partenariat avec la DG-ECHO, appuient les autorités sanitaires dans la prise en charge de la malnutrition aiguë des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes et allaitantes dans la quasi-totalité des centres de santé des districts de Yao, Ati et d’Oum Hadjer, soit 44 centres de santé. Le choix d’une approche communautaire, basée sur les comités de santé (COSAN), les comités de gestion des centres de santé (COGES) et Clubs des mères (CDM) en matière de sensibilisation, de dépistage, de référencement et de suivi des enfants malnutris sous traitement ; a permis d’assurer une large implication des acteurs communautaires aux activités de lutte contre la malnutrition et est pour l’heure un levier important à la préparation du retrait de la CRF/CRT en 2019 et l’autonomisation de la délégation sanitaire. Pour préparer ce désengagement, plusieurs mesures ont été prises, à savoir l’accompagnement technique de 2430 membres des COSAN, de 600 femmes des clubs des mères et de 132 membres des COGES, l’appui au circuit unique et à la gestion des médicaments / intrant, la formation théorique et continue de 130 agents de santé et, les dotations des matériels et équipements nécessaires dans 47 structures de santé.

[1] INSEED, Enquête consommation des ménages au Tchad ECOSIT 3, profil de la pauvreté au Tchad en 2011, juin 2013

Les résultats attendus dans le projet actuel dont le titre est « Le Renforcement de la prise en charge de la malnutrition aiguë globale à base communautaire, intégrée aux activités de la Délégation sanitaire du Batha » sont entre autres :

Résultat 1 : Les structures sanitaires prennent en charge gratuitement la malnutrition et les pathologies associées avec l’implication des acteurs communautaires (COGES) ;

Résultat 2 : Les communautés s’approprient les activités de prévention, dépistage, référencement et suivi des cas d’abandons des enfants malnutris ;


Résultat 3 : L’appropriation progressive des activités de la PCIMA est effectuée auprès des autorités sanitaires.

Ce projet d’une durée de 21 mois prendra fin en février 2019. Une évaluation finale s’avère nécessaire pour mesurer les résultats (changements produits directement par l’action), les effets, l’efficacité et la qualité du travail réalisé, les approches développées et les leçons apprises lors de la mise en œuvre de ce projet. Cette évaluation permettra de dégager des orientations pour les prochaines interventions et également de transmettre des recommandations à d’autres organisations travaillant sur la même thématique.

Ville Batha (Districts Ati, Oum Hadjer)
Expériences / Formation du candidat
Diplôme d’études supérieures en Développement international, Gestion de Projet, Sciences Sociales/Sociologie/Anthropologie ou un autre domaine similaire ;
Expérience avérée dans la conduite d’évaluation qualitative de projets en lien avec l’approche communautaire ;
Familiarité avec les programmes de nutrition à base communautaire ;
Maitrise la collecte des données qualitatives (interview, focus groupe, groupe de discussion) ;
Expérience et compétences prouvées dans la rédaction de rapports d’évaluation (un échantillon d’au moins 2 rapports écrits par le/la candidat/e doivent être fourni);
Expérience de travail en Afrique sub-saharienne ;
Forte compétence d’analyse, de synthèse et de rédaction ;
Connaissance des réalités socio-culturelles et économiques du Tchad serait un atout
Langues parlées
Maîtrise parfaite du français (écrit et oral).

Fonctions Etudes, Recherche
Activités Autre
Pays Afrique, Tchad
Contrat Inconnu
Durée du contrat
Novembre 2018 – 25 jours ouvrables

Salaire / Indemnité
L’évaluateur/évaluatrice aura à sa charge son billet d’avion aller/retour pour N’Djamena ainsi que ses frais de visa.

Durant la mission de l’évaluateur/évaluatrice au Tchad :

Son logement sera assuré en Guest House Croix-Rouge française (N’Djamena, Ati, Oum Hadjer),
Ses déplacements dans la région du Batha et les 2 Districts couverts par le projet se feront en véhicule CRF/CRT (Ati, Oum Hadjer),
Les interviews et groupes de discussion seront appuyés par un traducteur non impliqué sur le projet (recruté et pris en charge par la CRF/CRTmais formé et briefé par l’évaluateur).
Le consultant (e) sera soumis aux règles et mesures de sécurité de la CRF/CRT lors des déplacements dans les véhicules de la CRF/CRT et pendant son séjour au Tchad
Le petit matériel didactique sera fourni par la CRF/CRT ainsi que la reproduction des documents et questionnaires nécessaires

Documents à envoyer
Les candidatures relatives au présent appel d’offre comprendront :
Un CV détaillé (avec notamment références et domaines d’expertise)
Une lettre de motivation
Une proposition méthodologique, reflétant ce TDR
2 rapports antérieurs rédigés par le/la candidat/e
Une proposition financière (en détaillant également l’honoraire journalier)

Nom de la personne contact Les consultants invités à soumissionner devront fournir un dossier complet à l’attention de : - Zouhairat SAID-OMAR, Adjointe Desk Tchad (zouhairat.Said-Omar@croix-rouge.fr), - Anne-Sophie DESMARIS, Référente technique régionale (anne-sophie.desmaris@croix-rouge.fr), En copie : - Jean-Jacques NIYONKURU, chef de projet (nut1-batha.frc@croix-rouge.fr),
Date de fin de validité 30/09/2018

TDR disponibles sur :
https://www.coordinationsud.org/offre-emploi/tchad-evaluation-et-capitalisation-de-lapproche-communautaire/

Mark Myatt
Technical Expert

Answered:

11 years ago
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